Ainsi pour Freud la liberté n'est même pas un idéal comme le disait Spinoza (=idéal d'une connaissance exhaustive de tout ce qui me déteermine), mais bien illusoire. Sa quête représenterait une manière d'alléger notre conscience de manière provisoire puisque de nouveaux conflits ne cessent de naître dans notre inconscient du fait des nouveaux éléments qui arrivent continuellement.
La conséquence de l'hypothèse freudienne, c'est que la liberté est une triple illusion :
-L'illusion d'un moi qui oublie qu'il a lui même construit la censure qui l'empêche d'accéder à ses contenus inconscients
-L'illusion intellectualiste selon laquelle il suffirait de connaître le contenu de son inconscient pour le maîtriser (Opposition à Spinoza qui prônait l'accumulation des connaissances pour mieux se connaître et tendre un peu plus vers la liberté). or connaissance différent de maitrise.
-L'illusion principale qui est celle du progrès, de penser que l'on peut progresser indéfiniment dans la connaissance de soi alors que chaque soulagement psychanalytique n'est que provisoire; l'inconscient se remplissant continuellement de nouveaux contenus
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Mais selon Freud, seule la troisième illusion est "fatale" : les deux premières sont en effet contournables.
1) Ainsi la première illusion peut être contournée par la psychanalyse. En effet cette dernière est capable de contourner les barrières de l'inconscient et d'en faire ressortir des éléments, notamment par
l’interprétation des lapsus, des rêves, des actes manqués, ou des associations d'idées.
travail d'analyse va dans le sens inverse au travail de résistance.
2) La deuxième nécessiterait un transfert cathartique:
L'illusion intellectualiste se tromperait, car si la connaissance d'une influence ne s'accopagne pas de la décharge de l'émotion correspndante, cette connaissance ne sert à rien. l'émotion est toujours refoulée, et on ne sait quoi faire du contenu dévoilé à la conscience.
Le transfert cathartique consisterait au transfert de l'émotion sur le psychanalyste, par exemple par la colère, la tristesse, voir l'amour, comme un exutoire.
Il ne serait cependant pas suffisant et devrait être accompagné de la
sublimation:
La nécessité "d'exorciser" cette charge émotionnelle en la transformant en énergie positive, à travers l'art, la politique...etc
Conclusion : possibilité de "soulager" provisoirement un sujet, et d'empècher que sa névrose prenne des proportions trop envahissantes.
Mais pas possibilité de le "libérer" du poids de son inconscient : sac à dos qui nous accompagne toute la vie et se remplit à mesure qu'on le vide.
cf mythe de Sisyphe et du rocher...
(sde partie de l'heure : métho de commentaire)