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 cours du lundi 07/09/15 la liberté (Introduction 2)

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AuteurMessage
Sophie
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Messages : 4
Date d'inscription : 04/09/2015

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MessageSujet: cours du lundi 07/09/15 la liberté (Introduction 2)   cours du lundi 07/09/15 la liberté (Introduction 2) Icon_minitimeMer 9 Sep - 16:52

Cours du lundi 7 septembre 2015

Résumé du cours précédent
La liberté tourne autour de deux pôles  :

cours du lundi 07/09/15 la liberté (Introduction 2) 894916schmaphilo4

« Je peux faire ce que je veux » → capacité qui change en fonction des contraintes
   → volonté

Cours du jour :
Mort → une des seules contraintes que l'on ne peut pas négocier. Mais elle n'est ressentie comme une contrainte que si on ne l'accepte pas.
Sartre disait à propos de la mort : On peut mourir dans la révolte ou la résignation on choisit aussi sa mort.

Une contrainte peut être travaillée du point de vue extérieur (capacité, travail sur la contrainte) :
ex : Course : quelqu'un qui ne court pas vite peut travailler sa course pour courir plus vite
      Respiration : On peut s'entrainer à retenir sa respiration pendant plus longtemps.
Certaines contraintes extérieures peut être négociées s'il s'agit de contraintes posées par un autre sujet :
ex : L'heure de rentrer à la maison le soir.

Appropriation du monde → technique occidentale essentiellement : on joue sur le monde, on travail les contraintes objectives pour qu'elles nous gènent moins, qu'elles soient propre à nous même. L'homme moderne à plus tendance à utiliser cette technique.
Ex : J'ai froid, je met un pull.
      Un arbre m'empêche de construire, je le coupe.
Contraire de l'appropriation du monde → accommodation (Jean Piaget ) : elle correspond à évoluer soit même en fonction des éléments extérieurs. On joue donc sur soi même.
Ex : J'ai froid, je fais un travail sur moi même pour accepter le froid.
      Un arbre m'empêche de construire, je construis à côté.

Quand on parle de liberté on peut donc aller dans deux sens différents :
Sens 1 : objectif (travail de la contrainte)
Sens 2 : subjectif : Rslt sur soi même : • donne un sentiment de sérénité.
                              • on donne une importance bien trop grande à une élément peu important en soit :
Ex : • La crème anti rides, nous fait porter une attention bien trop grande aux rides, et renforce notre sentiment d'insatisfaction, et du même coup la contrainte temporelle vécue comme une agression.
      • Prendre les lois comme la pour nous empêcher d'être libre nous fait devenir agressif envers elles, on ne pense plus qu'à cela, alors que cette attitude est démesurée par rapport à l'importance d'une telle pensée.

=> État de fait :

→ Si l'on pense que les rides sont normales à un certain âges : pas de sentiment de gêne, ni d'attention trop importante donné aux rides.

→ si on pense que les lois sont la pour que l'on puisse vivre correctement : pas d'agressivité, pas d'attention accrue.


=> État de conscience
     
Ex : Le prof est là jusqu'à la Toussaint → il peut le vivre :
    "Mince ! Je vais devoir rester JUSQU'À la Toussaint!" ou "Snif, je devrai partir à la Toussaint!" : une même contrainte peut être vécue de manière très différente. l'important est donc l'attitude dans laquelle nous sommes face à une contrainte; ou encore l'état de conscience.
Ex : (phrase 16 ) → rêve :
objectivement :dans  Le rêve on n'est pas libre on ne le contrôle pas  (sauf rêves lucides)
subjectivement : On se sent plus libre, car contraintes s'effacent.
Pb : notre sentiment de liberté correspond-il toujours à une liberté authentique?

(phrase 18) → alcool
objectivement : On n'est pas plus libre que lorsqu'on est sobre (au contraire, suggestibilité accrue)
subjectivement : On ose faire plus de choses, on prend moins en compte les contraintes (insouciance) : plus grand sentiment de liberté!

Mon sentiment de liberté dépend de mon état de conscience. Dans certains états de conscience on se sent plus libre car on à moins conscience de certaines contraintes. mais dans ce cas on est donc moins libre, puisque notre espace de choix conscient est réduit!

Analyse de ces états de conscience, appelés états de conscience modifiés :

Hypnose, rêve, ébriété → états de suggestibilité. On peut me suggérer ce que l'on veut je vais l'accepter plus facilement → moins capable de remise en question de la suggestion.

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A priori, la conscience est propre et personnelle : chacun possède une conscience, et Impossibilité pour les autres de rentrer dans ma conscience (on appelle ca le sollipcisme de la conscience : ou encore sa solitude)

Comment définir l'acte de conscience? Contraire de l'inconscience.
Or inconscience = évanouissement (je ne suis plus capable de ressentir les sensations extérieures)
donc 1er acte de la conscience : percevoir le monde extérieur, dont il recoit la sensation ( toucher, ouïe... )
or deuxième exemple d'inconscience : Certains états, une réflexion intense par exemple, nous « coupent » du monde et donc on ne prend plus conscience du monde, on n'y fait pas attention.
Donc la perception c'est l'attention portée sur l'extérieur ; la réflexion, c'est l'attention portée sur l'intérieur (sur ce qui se passe en soi). Réflexion = retour sur soi, comme la lumière qui se réflechit dans un miroir
Ex : Dans la rue on se met à réfléchir : on se prend un poteau : l'attention n'est plus portée sur le monde mais sur soi. Cela nous empêche de suivre les actions extérieures.

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Légende : Hypnose TH. = Hypnose thérapeutique
                Hypnose CA. = Hypnose cataleptique
                Hypnose TO. = Hypnose somnambulique

Certains psychologues (cf W. james) ont mesuré combien de temps en moyenne on peut rester en totale attention sur quelque-chose : 8 secondes.
Ex : Essayer de fixer un point → notre pensée va être déviée au bout d'un certain temps. La conscience est donc un effort de l'attention, de la concentration. l'inconscience est un relachement de l'attention, soit vers le monde extérieure (distraction) soi vers le monde intérieur (insouciance)

Plus on va vers l'inconscience plus notre liberté diminue car moins on est capable de faire des choix raisonnés, mais plus notre sentiment de liberté est grand justement car on ne s'apercoit pas des contraintes et des influences.

Résumé : Ma liberté dépend autant de ma subjectivité que de mon objectivité, tout change en fonction de mon état de conscience. Plus mon état de conscience est faible plus ma liberté est faible.
Donc il faudrait être capable d'augmenter son état de conscience pour avoir plus de liberté.  

Dans quelles situations mon état de conscience est il le plus élevé ?

Légende :
Crise : crise naturelle, crise dans un couple, dans un système économique... c'est le moment critique dans lequel on se rend compte que l'attitude passée était inconsciente. A ce moment précis : analyse du comportement et réflexion à une manière de la résoudre. Résolution de la crise ramène dans le confort de la routine et fait redescendre sur l'échelle de l'éveil (on se rendors dans la routine jusqu'à la prochaine crise)
Méditation : être et agir tout en réfléchissant à tout ce que l'on fait : accueil de tout ce qu'il se passe en nous. Ex : essayer de s'observer en colère
Les bouddhistes disent que les sentiments sont comme des vagues sur la mer, si on les entretient ils deviennent des tsunamis, si on les acceuille sans les juger ou les combattre, ils retombent dans la platitude de la mer (=sérénité).
La peur : certaines situations permettent de réfléchir intensément pendant quelques secondes (exemples de situations qui mettent en danger le corps), la liberté augmente donc énormément avec la lucidité de la conscience, mais pendant quelques secondes. La peur multiplie l'attention et la réflexion. Situation de danger = peur.

cours du lundi 07/09/15 la liberté (Introduction 2) 371750schmaphilo4b


Il existe aussi de nombreuses substances qui augmentent l'a capacité de concentration, ou au contraire de relaxation,  de la conscience. Certains expériences de comas sont aussi vécues par le sujet comme des phases d'expansion de conscience (cf expériences de mort imminente).

Pour avoir une plus grande liberté il faut donc avoir un état de conscience le plus éveillé possible. Ma liberté consiste à être conscient au moment ou je choisis des raisons pour lesquelles je fais ce choix. → autonomie
Autonomie : capacité de comprendre les raisons pour lesquelles j'agis. Autonomie = conscience ( cum scienta : avec connaissance)
Ex : les raisons de tomber amoureux sont tellement multiples qu'elles sont souvent inconscientes. Les scientifiques qui expliquent ce sentiment en montre différentes interprétations (phéromonales, sociologiques, psychanalytiques, etc.).

Une influence agit sur nous de manière inconsciente. C'est donc le pire pour notre liberté puisqu'elle nous fait choisir sans qu'on le sache : entrave à notre autonomie.
or Moins il y a de contraintes plus on est influencé (par notre nature profonde, nos pulsions, etc : cf cours sur la psychanalyse).

La liberté véritable serait de prendre en compte toutes les influences qui orientent mon choix.

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Ces influences sont soit internes au sujet (génétique, caractère, besoins, etc) soit externes (relations, éducation, culture, etc.). Or le nombre de ces influences est immense. Donc le mot liberté serait utopique.
Ex : (phrase 3) : aucune contrainte?
 énorme influence de la stratégie marketing et publicitaire + poids social (Coca c'est meilleur que Pepsi).

       (phrase 15) : influence du fait que c'est ton ami. Mais aussi influence par l'avis que ton amitié pour lui peut t'influencer.

       (phrase 9) : poids de l'éducation morale
  poids de l'attitude de la personne
  poids du regards des autres... ect
       (phrase 20) : pression de la famille
    oppression des problèmes que l'on arrive pas à résoudre
    constellation familiale : si dans la famille déjà des cas de suicide, stats prouve que  plus de chance à passer à l'acte.

Résumé : Si on fait la somme de toutes les influences qui orientent spontanément notre choix, alors la liberté devient purement illusoire. Pourtant il est nécessaire de maintenir l'idée que nous sommes libres pour pouvoir juger les gens d'après leurs responsabilités.

Pb générale : Est il possible d'affirmer que l'être humain est libre, donc pleinement conscient de tout ce qui influence ses actes ?

(il y avait plein de couleurs, et un tableau aussi, mais c'est assez compliqué de remettre en page si vous en avez besoin demandez moi le fichier original, je vous l'enverrai)
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