II-2 L'ethnocentrisme
=attitude commune de l'être humain appartenant à une culture. → l'homme ethnocentrique rejette dans la nature les formes culturelles trop éloignées des siennes: morale, religieuse, esthétique ou autre.
→conflit entre les cultures
Lévi-Strauss: discours se basant sur la Raison.
L'auteur affirme: 1- la diversité des cultures= phénomène naturel
s'oppose: diversité= monstruosité/scandale
2. l.4à7: affirmation de la tendance naturelle de l homme à l'ethnocentrisme.
3.l.7à17: Rejet spontané de ce que l on entend autour de soi.
Posture classique de l'expérience commune
L'antiquité "barbare" en grec: Langage inarticulé
Renaissance "sauvage": -de la foret. -opposition Culture/Nature
"Barbare" et "Sauvage" sont rejetés dans la Nature et cela est spontané. Le préjugé ethnocentrique traverse les époques. Paradoxalement les hommes sont unis dans l'ethnocentrisme.
4. l.18à21: Une Expérimentation pour savoir si les sauvages sont humains →cf Controverse de Valladolid
Paradoxe tragique, illustration de cet ethnocentrisme par des actes "barbares communs aux cultures qui se rencontrent. Ces actes sont commis car chacun croit à la barbarie de l autre. Chacun à l'aune de ses connaissances, va "tester" la possible humanité de l autre.
D'un côté on s'interroge à la présence de l'âme, de l'autre, on interroge le corps pour savoir si l autre est humain.
5. l.22à24: barbare/civilisé. Le civilisé ne croit PLUS à la barbarie. Le barbare es celui qui CROIT à la barbarie.
→ Nous sommes tjrs en cours de civilisation.
La thèse de l'auteur: Les hommes, naturellement ethnocentriques, rejettent dans la nature les normes culturelles trop éloignées des leurs. Ainsi, paradoxalement, sont barbares ceux qui croient à la barbarie. Sont civilisés, ceux qui ne croient plus à la barbarie. La barbarie étant une illusion, être civilisé est un horizon et peut-être un devoir.
→ L'ethnocentrisme n'admet pas la pluralité des cultures.