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 cours du jeudi 15/10

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AuteurMessage
aurég




Messages : 3
Date d'inscription : 24/09/2015

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MessageSujet: cours du jeudi 15/10   cours du jeudi 15/10 Icon_minitimeLun 2 Nov - 19:46

Rapport à autrui :
Concept de lien entre individus d'un groupe

Société = individualiste
Communauté = solidaire
- Échange (don/contre-don) car l'intérêt est le fondement du modèle sociétaire.

- La compétition est le modèle idéal. Par exemple la mondialisation permet la généralisation des échanges pour que tout le monde puisse entrer dans la compétition entre les États. Elle entraîne une émulation qui entraîne le progrès. L'idéal est de la généraliser à TOUS les États. La mondialisation est un modèle sociétaire généralisé au monde : chacun essaie de compéter contre les autres pour mieux vivre lui même.
- Le but est de monter sur l'échelle sociale : représentation sous la forme d'une flèche qui monte.
- Partage (on a pas l'impression de donner mais plutôt de recevoir par exemple dans une conversation avec quelqu'un qu'on aime).
- La réunion est le modèle idéal : l'idée que je suis citoyen du monde. C'est ce qu'on appelle le cosmopolitisme (fait d'avoir le sentiment d'appartenir à une cité qui est le monde). Ce modèle veut mettre tout le monde sur un même pied d'égalité : tous les citoyens sont frères et donc se doivent le respect. Il est pourtant plus facile d'avoir un sentiment d'appartenance à un lieu proche car on a plus de relations avec les autres.
- Le but est l'égalité : représentation sous la forme d'une flèche horizontale.

- Pour les stoïciens le cosmopolitisme était l'extension du cercle communautaire/ identitaire à l'humanité entière et encore plus : à la vie.

→ L'idéal sociétaire est la généralisation des échanges entre individus et entre sociétés afin de permettre une compétition et un émulation qui fassent progresser toute l'humanité : c'est la mondialisation. Au contraire l'idéal communautaire consiste à élargir le plus possible le cercle communautaire auquel je m'identifie afin d'englober toute l'humanité (voire plus : animaux, plantes, terre) : c'est le cosmopolitisme.

Ces deux idéaux sont très différents et peuvent tous les deux poser problème s'ils sont poussés à l'un ou l'autre des extrêmes (souvent dans les relations il y a un mélange des deux mais l'un prédomine).


Relation trop sociétaire

Première partie du problème :[/size][/size]
[size=16][size=16]- Risque de trop attendre pour agir : Alain dit que quand on espère trop avant d'agir alors on n'agit plus. C'est un repli sur soi car l'action est paralysée par la supposition que l'autre est un ennemi potentiel. Cela peut entraîner la fin du rapport social.[/size][/size]
[size=16][size=16]Par exemple certaines familles se replient sur elles-mêmes et se ferment aux autres. [/size][/size]
[size=16][size=16]Parfois lorsqu'il n'y a pas de liens on ressent alors le besoin d'en créer artificiellement. [/size][/size]
[size=16][size=16]- Question : si on manipule les autres pour avoir ce qu'on veut on peut devenir mauvais : si c'est fait intelligemment, c'est le but.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Dans la société il y a le besoin de faire appel à l’État : c'est le pouvoir qui règle les problèmes grâce à la justice. Par exemple si j'ai un conflit avec un voisin, je fais appel à un huissier de justice. Dans la société, les individus font appel à la loi dès qu'ils ont un problème relationnel : ils transfèrent du pouvoir relationnel à une tierce personne et font confiance à l’État pour réguler la relation.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Mais je peux aussi considérer l’État comme ennemi. Une société sans État est anarchique.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Question : une société sans État est une société sans justice ? Il n'est nécessaire de faire appel à l’État (qui est hors de la société car il la contrôle) que si je me méfie des autres : dans une communauté un chef est considéré comme sage.[/size][/size]

[size=16][size=16]Deuxième partie du problème :[/size][/size]
[size=16][size=16]- Le problème politique se résume à trouver une forme étatique qui réduit les problèmes entre les individus et qui à la fois donne assez de pouvoir aux individus pour éviter le despotisme. Despotisme comme anarchisme entraînent la dissolution du lien dans les deux cas. [/size][/size]
[size=16][size=16]- Rousseau dit qu'on a besoin d'un État depuis que l'intelligence humaine s'est développée et que l'homme pense à son propre intérêt : il a commencé à avoir besoin d'une régulation. [/size][/size]

[size=16][size=16]Le problème principal de la relation sociétaire est que si chacun se méfie d'autrui [/size][/size][size=16][size=16]comme d'un ennemi potentiel, alors aucun lien social n'est possible et la société s'effondre. Pour préserver le lien social d'un groupe sociétaire, il est donc nécessaire de créer un organe de pouvoir qui régule les relations : un État. L’État est composé d'individus : je m'en méfie donc et je cherche à l'empêcher de devenir trop despotique (qu'il fasse passer ses intérêts avant celui de la société). Mais en même temps, l’État créé des lois qui me protègent d'autrui et qui empêchent l'anarchie (absence de pouvoir donc désordre). [/size][/size]

[size=16][size=16]- Question : ce n'est pas plutôt l'anomie ? L'absence de règle n'est pas l'absence de pouvoir.[/size][/size]


Relation trop communautaire

[size=16][size=16]- La commencé apparaît alors comme un groupe idéal car il n'a pas besoin d’État car on ne se méfie pas des autres.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Question : ça fait beaucoup penser à 'La Vague'. Le fanatisme est une dérive potentielle de la communauté : c'est l'idéalisation et la dogmatisation des valeurs communautaires. Ce communautarisme peut entraîner la fermeture aux autres communautés causée par le repli sur elle même. La communauté présente plus des problèmes externes qu'internes : les chocs communautaires alors qu'au contraire dans la société, il y a des échanges entre les nations.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Question : il y a pas un risque de s'ancrer tellement dans la communauté qu'on perd l'identité ? Si un individu a du mal à trouver une identité en dehors de la communauté c'est parce qu'il ne l'avait pas dans la communauté non plus : mais son identité était la communauté. Par exemple la reine des fourmis lance des phéromones pour pas que les autres fourmis puissent devenir reines : il y a un sacrifice d'identités pour le bien de la colonie.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Il faut donc une essence définie pour que les individus ne pensent pas qu'ils puissent changer au sein de la communauté : c'est la dissolution de l'identité personnelle.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Question : les sectes ? Les sectes font une démarche prosélyte : promettent à l'individu qu'il va s'épanouir, va trouver des frères qui vont l'aider à trouver son identité mais en réalité plus de « moi ». Par exemple 'Equilibrium' veulent supprimer le sentiment pour avoir la liberté mais les hommes n'ont finalement plus de personnalité.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Le paradigme idéal de la communauté est celui des abeilles ou des fourmis : il n'y a plus de personnalité mais juste un rôle.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Par exemple dans Le Meilleur des Mondes les hommes sont sous camisole chimique : ils n'ont plus besoin de lois et n'ont aucune liberté même s'ils se sentent libres. C'est un despotisme absolu.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Marx critique le travail à la chaîne : le principal problème de l'ouvrier c'est qu'il a toujours sa conscience comparé à l'abeille qui ne se rend pas compte qu'elle est exploitée.[/size][/size]
[size=16][size=16]- Les deux problèmes interne et externe sont donc liés : c'est parce que je n'ai pas d'identité propre que je fais tout ce que la communauté m'ordonne de faire contre les autres communautés.[/size][/size]

[size=16][size=16]Contrairement à la société, la communauté ne souffre pas de conflits internes (ou très facilement résolus) puisque chaque individu est enrôlé (a un rôle défini) et intégré dans une unité qui le définit. Par contre il n'a plus vraiment d'identité personnelle : il est une fonction au sein d'un groupe. En outre, les problématiques internes à une société (conflits, méfiance) se retrouvent de manière accentuée entre les différentes communautés qui peuvent se faire la guerre au nom de l'idéal communautaire.[/size][/size]
[size=16][size=16]Si on va au bout du propos, il faut un organe régulateur (un état mondial) entre les différentes communautés. C'était le rôle de la SDN mais les pays avaient une puissance de guerre plus importante que la SDN. Mais ce serait trop dangereux si la SDN avait eu une armée : despotisme absolu. Autre solution : dissoudre les communautés et n'instaurer des relations que sociétaires.[/size][/size]

[size=16][size=16]Les conceptions sociétaire et communautaire sont nécessaires pour la façon dont les gens voient la justice.
[/size][/size]



A/ Quelle relation entre la société et l’État ?



Introduction


- Qu'est ce que le pouvoir dans une société ? L’État est un organe de régulation entre les individus et donc un organe de pouvoir.
Rapport de pouvoir :
* Législatif : pouvoir de construire (directement) ou de voter (indirectement) les lois qui régulent la sociétés
* Exécutif : pouvoir de faire respecter/appliquer les lois par la force (armée, gendarmerie)
* Juridique : protéger les individus contre les autres et contre l’État : contre la société même. Essayer d'harmoniser le pouvoir entre état et société. Pouvoir de juger les actes individuels en fonction des lois et en fonction des droits.
- On peut définir la relation état-société en voyant comment se répartit le pouvoir.

 
DESPOTISME
DEMOCRATIE
ANARCHISME
- Quand ceux qui subissent le pouvoir n'ont aucun moyen de l'influencer (ex1 armée où soldats ne contestent jamais les ordres ; ex2 relation parent/enfant où l'enfant ne peut pas contester tant que pas conscientisation ; ex3 monarchie de droit divin ou héritée de la famille, dictature prise par la force).
- Rapport unilatéral de l'autorité (rapport de force) : droit de donner des devoirs ou des ordres.
- Si il y a un jugement de légitimité, il doit se faire par au dessus/venir d'un supérieur donc il faut une hiérarchie (ex les sites où les élèves notent les profs sont pas légitimes car élèves pas compétence pour juger ≠ inspection nationale).
- Transfert de pouvoir, de jugement et d'autorité. L'autorité est légitimée par l'ensemble des citoyens. Elle n'est pas unilatérale car elle s'exerce depuis le haut mais est acceptée. Règle de la majorité.
- Soit participative où chaque citoyen participe à l'élaboration des lois (directe comme à Athènes car les citoyens étaient peu nombreux ou indirecte avec un vote pour élire des représentants qui proposent des lois que les citoyens acceptent ou non par le vote).
- Soit représentative avec un transfert de pouvoir despotique à une personne pendant un mandat : chaque citoyen vote pour un représentant légal qui décide pour lui.
- Le referendum se situe entre représentative et participative (aujourd'hui très peu utilisé : dernier sur le traité européen).
- Rapport d'autorité de chacun sur lui même : je ne veux pas d'autre autorité que la mienne.
- Indépendance hiérarchique : je ne dépends pas d'une hiérarchie pour juger mais ne dépends que de moi ; chacun est juge de la légitimité de son action.
- Un rapport amical est anarchique.
- Il peut y avoir des lois dans l'anarchisme si je les trouve légitimes. Quand certaines lois ne me plaisent pas dans un état et que je choisis juste de ne pas les respecter alors je suis anarchiste.





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