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 Cours du vendredi 25/9 : l'hypothèse psychanalytique de l'inconscient : Freud

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AuteurMessage
Agathe




Messages : 3
Date d'inscription : 16/09/2015

Cours du vendredi 25/9 : l'hypothèse psychanalytique de l'inconscient : Freud Empty
MessageSujet: Cours du vendredi 25/9 : l'hypothèse psychanalytique de l'inconscient : Freud   Cours du vendredi 25/9 : l'hypothèse psychanalytique de l'inconscient : Freud Icon_minitimeLun 28 Sep - 9:04

QU'ELLE LIBERTÉ FACE A L'INCONSCIENT ?

Introduction : Inconscient ou Inconscience?
Inconscience -> perte ou défaut ou manque de conscience
=état dans lequel on est plus conscient
=inconscience = négatif, quelque chose n'est plus là
Ex de question : peut-on désirer être inconscient? Réponse : oui on a ce désir
-> murge du vendredi soir
-> somnifère, joint ..
Ou "non, nul être humain ne désirerait troquer sa lucidité contre une plus grande inconscience (rappel de la citation de Mill)

Mais Attention, Inconscient est différent d'inconscience
Qu'est ce que l'inconscient ?
-> hypothèse psychanalytique -> quelque chose de positif, d'actif, pas seulement un défaut, une passivité
-> c'est l'ensemble de ce qui est en vous à chaque instant (instant de pensée)
L'inconscient résiste à tous les procédés de conscientisation
Ce n'est pas une privation

exemple :
motivation suicidaire dans l'analyse psychanalytique :
- part de conscience -> je veux en finir avec ma vie -> n'y parvient pas car inconsciemment elle ne veux pas, elle recherche de l'aide
- part de conscience -> je n'ai pas envie de mourir -> mais il va passer à l'acte -> ca va marcher ->motivation inconsciente d'en finir avec la vie

Hypothèse psychanalytique
La plus part de mes représentations mentales sont inconscientes

-> je ne suis donc pas bien libre
ma liberté est illusoire

L’inconscience est un état
L'inconscient est une "force"

(l'hypothèse de base risque donc d'être déterministe -> on est déterminé par notre inconscient)

Schéma iceberg mais je sais pas comment faire


En résumé :
La conscience est la capacité à percevoir notre environnement et notre intériorité (=réflexion) de manière à couvrir la plus grande partie possible de la réalité.
L'inconscience est donc définie comme le contraire de la conscience, le défaut de la conscience ou le manque de conscience par rapport à une réalité (exemple : parents - tu es inconscient = tu ne fais pas attention aux dangers)
L'hypothèse psychanalytique de l'inconscient est l'hypothèse d'un "domaine" de l'esprit (psychiquepour Freud) qui résiste à la conscientisation et qui pourtant agit sans cesse sur notre conscience.

Hypnose :
Schéma dynamique de l'iceberg que l'on plonge un peu plus dans l'eau (= hypnose) pour insérer une idée dans l'inconscient.
Exemple : je crois vouloir passer la serpillère (=idée) mais parce que je ne connais pas la source

Une idée a donc deux parties :manifeste (=consciente) et latente (=inconsciente). idée manifeste : il faut que je passe la serpillère (parce que c'est sale)" ;idée latente : "quelqu'un m'a ordonné de passer la serpillère"



I/ L’HYPOTHÈSE DÉTERMINISTE DE LA PSYCHANALYSE FREUDIENNE

texte :

L'homme, quelque rabaissé qu'il soit au-dehors, se sent souverain dans sa propre âme. Il s'est forgé quelque part, au cœur de son moi, un organe de contrôle qui surveille si ses propres émotions et ses propres actions sont conformes à ses exigences. Ne le sont-elles pas, les voilà impitoyablement inhibées et reprises. La perception intérieure, la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans l'appareil psychique, et la volonté, guidée par ces renseignements, exécute ce qui est ordonné par le moi, corrigeant ce qui voudrait se réaliser de manière indépendante (...).
Or dans certaines maladies, et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions, il en est autrement. Le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi ; ils résistent à toutes les forces de la volonté qui ont déjà fait leurs preuves, restent insensibles à une réfutation logique, ils ne sont pas touchés par l'affirmation contraire de la réalité. La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi :
«Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. C'est d'ailleurs pourquoi tu es si faible dans ta défense; tu luttes avec une partie de ta force contre l'autre partie, tu ne peux pas rassembler toute ta force ainsi que tu le ferais contre un ennemi extérieur. (…) La faute, je dois le dire, en revient à toi. Tu as trop présumé de ta force lorsque tu as cru pouvoir disposer à ton gré de tes instincts sexuels et n'être pas obligé de tenir compte le moins du monde de leurs aspirations. Ils se sont alors révoltés et ont suivi leurs propres voies obscures afin de se soustraire à la répression, ils ont conquis leur droit d'une manière qui ne pouvait plus te convenir. (...) Le psychique ne coïncide pas en toi avec le conscient : qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose (...).»
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.
Freud, Essais de psychanalyse appliquée


1er paragraphe :
Freud appelle l'organe de contrôle, la police de la conscience, ce qui permet d'éjecter quelques idées mauvaises, émotions, sentiments ...

Schéma "salle de conférence"

Attention : Toutes les idées que je refoule de ma conscience restent dans mon inconscient

La première raison pour laquelle l'Homme éjecte/expulse quotidiennement un grand nombre d'idées, d'émotions, de sentiments, de pulsions apparaissant dans sa conscience, c'est parce que cela ne correspond pas à ses exigences morales.

En refoulant toutes ces idées, un individu peut s'imaginer qu'il reste maitre de lui même, c'est à dire de la personne qu'il veut être.


2ème paragraphe :

exemple de la cocotte minute
Trop de pression inconsciente -> éclatement
Caractère obsessionnel

On a tous au moins 1 névrose : différence de degré et non de nature entre le sujet "sain" (pas trop dérangé par ses pathologies) et "malade" (les pathologies deviennent envahissantes.

La névrose est un ensemble de processus conscient dont la conscience de l'absurdité ne suffit pas à faire disparaitre le processus.

exemple : TOC (trouble obsessionnel compulsif) : idée qui revient sans cesse à la conscience, pas possible de la faire disparaitre, donc j'essaie de mettre en place le rituel qu'elle me suggère pour être tranquille (ex, se laver les mains), mais cela la renforce encore, dépendance progressive.
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